Les perspectives d’Arba’in
Arba’in n'est pas une cérémonie qui commence à une certaine heure et se termine à une certaine heure, et à un certain endroit, mais est une cérémonie qui a un thème et un contenu très élevés.
Nous devons faire d’Arba’in un évènement individuel et social, efficace dans l'Islam et le Chiisme, qui sera à l’origine de la nouvelle civilisation islamique.
Arba’in est un symbole de l'unité des croyants autour d'un seul axe, qui est l'Imamat et l'amour de l'Imam Hussain (AS). Si nous voulons créer une civilisation, nous devons être capables de créer l'unité et une coopération maximale avec les différentes exégèses et les différentes écoles.
Contrairement à la civilisation matérialiste, centrée sur l'homme, et au système capitaliste qui repose sur le capital, le principe central d’Arba'in est l'Imamat, la spiritualité et le rapprochement avec Dieu.
Si dans la civilisation occidentale, le bien-être et le confort sont au centre, la paix qui existe à Arba’in, est une paix qui vient de l'épreuve, où les gens font beaucoup d'efforts pour atteindre une société idéale et divine. Ce plaisir est tel que malgré les nombreuses difficultés du parcours comme le coût, la marche et la foule, les pèlerins sont toujours prêts à recommencer, l’année suivante.
Contrairement à la société occidentale qui repose sur l'individualisme, la prospérité et le confort, Arba’in repose sur la société et le fait d'être ensemble, et représente le symbole d’une société chiite. Arba’in est une occasion pour agir pour le bien, pour que chacun atteigne l'objectif, et offre ses services aux autres, avec amour et insistance.
Arba’in est un évènement unique et sans précédent dans le monde. 20 millions de personnes se rendent à Karbala, sans que les gouvernements en soient responsables et prennent en charge les affaires. Arba’in n'est pas le rapport d'un événement, mais une forme de vie et de structure sociale, pour mettre en œuvre les objectifs de l'Imam Hussain (as) dans nos vies.
Nous devons être capables de faire d’Arba’in un mode de vie, et d’avoir une meilleure planification dans les années à venir.
Extrait d’un discours de Seyed Sajad Izadehi, professeur à l'Institut de recherche sur la culture et la pensée islamiques
