Israël : l'utilisation de versets coraniques dans l'espace virtuel est un délit

11:23 - April 20, 2024
Code de l'info: 3488261
IQNA-Un journal sioniste a publié un document qui montre que les autorités de ce régime considèrent comme un délit, l'utilisation du mot « martyr » et des versets coraniques sur les réseaux sociaux.

Le journal sioniste « Yediot Aharonot » a publié un document confidentiel selon lequel les citoyens arabes seront punis s'ils utilisent le mot martyr ou des versets du Coran dans leurs messages, sur les réseaux sociaux.

Ce journal israélien a écrit dans son rapport, que le bureau du procureur de ce régime avait préparé un document sur l'ouverture d'une enquête et une plainte concernant des citoyens arabes qui publient des messages contenant le mot martyr, des versets du Coran, des prières ou des supplications.

Le journal explique également que la divulgation du document a eu lieu lors de réunions secrètes de la commission constitutionnelle de la Knesset. Le président de ce comité, Simha Rotman, membre du parti raciste favorable à la colonisation, a affirmé que depuis le début de la guerre à Gaza, le ministère avait fait preuve de négligence vis-à-vis des incitateurs qui utilisent ce vocabulaire et les versets du Coran.

Suite aux affirmations de Rotman, Alon Altman, procureur général adjoint du régime sioniste, a déclaré qu'il existe un accord complet entre le parquet et la police. Selon les instructions contenues dans le document d'accusation, utiliser le mot « martyr » pour une personne qui a été tuée, pendant ou après un acte terroriste, peut être considéré comme un soutien au terrorisme.

La directive ajoute également qu’aucune enquête ne sera menée si les circonstances de la mort ou de l'assassinat d'une personne identifiée comme martyr ne sont pas claires, ou si sa participation à un acte terroriste n’est pas prouvée.

Dans le cas des prières ou des supplications, chaque cas sera examiné en fonction des conditions, de l'heure de publication et du contenu. Selon cette directive, les invocations liées à des événements spécifiques ou à un acte terroriste, donneront lieu à une enquête et à des poursuites.

Le procureur général adjoint du régime a annoncé : « Ces instructions ne criminalisent pas des parties de prières ou de textes religieux qui ne sont pas liés à des cas suspects ».

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